Ils sont condamnés à travailler ensemble. Le manager et le lutteur, personne ne peut aller à l’absence de l’autre. Mais parfois, on note des divergences sérieuses entre eux. Et cela est souvent lié à une différente interprétation d’un contrat.

La lutte est un monde souvent truffé de tensions entre les acteurs. Surtout entre les managers et leurs protégés, lutteurs. Ces deux fonctions dans l’arène sont liées à jamais. Un lutteur ne peut jamais disputer un combat sans au préalable être sous la tutelle d’un manager qui procure sa licence annuelle au CNG. Ce dernier gère la carrière du lutteur. Il est l’intermédiaire entre le lutteur et le CNG et/ou les promoteurs. C’est une relation de confiance qui lie les deux. Mais on note souvent des tensions entre les deux camps. Tensions naissantes d’un contrat avec un promoteur. C’était le cas entre Ass Cissé et Zarco. Il y a quelques mois, Ass Cissé et son poulain, Zarco, avaient occupé la place publique. La cause, Zarco avait déjà signé un contrat avec Jamaïcain pour croiser Bébé Diène avant son combat contre Niang Bou Ndaw. Après avoir remporté son combat, le lutteur de Grand Yoff a voulu rompre son « deal » avec Jam Productions pour collaborer avec Makane Mbengue qui était prêt à l’engager pour faire face à Quench, le 28 mars. Ass Cissé n’a pas suivi le lutteur dans sa logique. Parce qu’estimant que Zarco avait déjà les mains liées. Le lutteur et son camp s’en prennent verbalement à Ass Cissé qui a fini de régulariser le combat au niveau du CNG. Le problème a occupé les débats pendant des jours. Mais finalement, Makane Mbengue s’est retiré de son ambition de trouver un adversaire à Zarco, le lutteur est revenu à la raison en reconnaissant d’avoir signé avec Jamaïcain en premier. Sur ce coup, il a été très clair que c’est le lutteur qui avait tort sur le manager. Actuellement, on revit la même histoire. Après sa victoire devant Ndiaye Tine, Thiatou Yarakh a déclaré n’avoir pas l’intention d’affronter Doudou Sané pour la finale du CLAF. Parce que, soutient-t-il, dans son contrat ne figurait pas la finale. Faux, estime son manager, Ameth Ndoye qui défend le contraire. Au point de s’arroger le droit de régulariser le combat au CNG. Ndoye estime que la finale a été incluse dans le contrat signé au mois de septembre 2023. Le CNG soutient la même chose. Selon Meissa Ndiaye, 2ème vice-président du CNG, le CLAF a été mis sur pied suite à un règlement particulier. Et la règle en question était acceptée par les huit managers qui engagent les lutteurs concernés.

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