Le séminaire de partage et de mise à niveau des textes réglementaires du CNG s’est tenu à l’arène nationale avant-hier et hier. Les travaux ont été divisé en atelier : celui de la lutte avec frappe, celui de la lutte sans frappe et celui des contrats. Pour le atelier de la lutte avec frappe, Meissa Ndiaye a été désigné président et Khalifa Sow, le rapporteur. Durant les débats, les séminaristes ont exprimé leurs revendications.
Les vases, fourneaux et le feu réclamés
Depuis l’émigration de la lutte dans les stades de football, certaines pratiques bien dans l’arène ont été interdites aux lutteurs pour ne pas gâter les pelouses. Ainsi, il est formellement interdit aux pugilistes, de casser les vases, creuser des trous, allumer du feu dans les stades. Mais depuis que l’arène nationale a été ouverte beaucoup estiment que ces interdits n’avaient plus leur raison d’être. C’est pourquoi, dans l’atelier de la lutte avec frappe, les séminaristes ont jugé nécessaire de lever ces interdictions puisque l’arène nationale n’a pas une pelouse à gâter. L’arène n’a pas de pelouse, mais elle a un tartan. Ainsi, il a été convenu entre séminaristes que les vases, fourneaux et le feu puissent revenir puisque le sable de l’arène est apte à accueillir ces pratiques.
Agogo et Gakou 2 en avocats des lutteurs
Ils sont au nombre de 1001 lutteurs à pratiquer la lutte avec frappe dans l’arène (chiffre du CNG). Mais ils étaient deux à se présenter à l’arène nationale pour assister au séminaire du CNG. En effet, seuls Agogo (Saku Xam Xam) et Gakou 2 (Balla Gaye) se sont présentés durant les deux jours du séminaire. Ces derniers étaient non seulement présents, mais ils se sont aussi constitués les avocats de leur collègue. Ils ont assisté à l’atelier de la lutte avec frappe, mais ils ont vaillamment défendu les intérêts des lutteurs.
L’absence de Gris Bordeaux décrié
Le grand absent du séminaire du côté des lutteurs reste Gris Bordeaux, le président de l’association des lutteurs en activité. Alors qu’il devait se présenter pour représenter ses collègues enfin de pouvoir leur rendre compte, mais également pour faire des propositions dans l’intérêt des pugilistes. Tout ceci n’a pas eu lieu. Pire, Gris n’est pas venu, mais il n’a pas aussi envoyé un membre de son bureau. Ce qui est une faute plus ou moins grave. Surtout que Gris Bordeaux fait partie des plus grands détracteurs du CNG concernant les sanctions financières.
La VAR pour tous les combats
La VAR a apporté beaucoup de soulagement aux arbitres qui étaient la cible des critiques à la moindre erreur. Depuis l’installation de cet outil, les erreurs d’arbitrage diminuent de plus en plus. Mais le seul hic, c’est que la VAR n’est pas utilisée pour tous les combats. Elle nécessite beaucoup de frais pour son installation. En effet, le CNG loue au moins, quatre caméras, paie les techniciens et un arbitre supplémentaire. Ainsi, faute de moyens, Bira Sène a décidé d’employer la VAR qu’à l’occasion des galas de grandes envergures. Ainsi, les petits combats se déroulent sans l’assistance de la VAR. Ce que les séminaristes ne souhaitent plus. Ces derniers souhaitent que la VAR soit démocratisée. Ainsi, tous les lutteurs pourront bénéficier de l’instrument.
Restitution des 25.000 F CFA après gain de cause lors d’un recours
Cette question de la restitution des 25.000 F CFA quand le lutteur obtient gain de cause après recours a été longuement et passionnément disputée à l’atelier de la lutte avec frappe tout comme celui de la lutte simple. Pour les séminaristes de la lutte avec frappe, le lutteur mérite de reprendre son argent s’il obtient gain de cause. Mieux, ils souhaitent même une diminution à 15.000 F CFA de cette somme pour les combats préliminaires. Pour les séminaristes de la lutte simple, c’est impensable que l’athlète reprenne son argent suite à la seule explication que son recours a été validé. Ils prônent la perte de son argent, mais ils plaident quand même que cette somme de 25.000 F CFA soit diminuée jusqu’à 15.000 F CFA.