Capitaine de l’équipe nationale de Beach Wrestling, Général Malika a réalisé un parcours sans-faute lors des championnats d’Afrique de Beach Wrestling que l’arène nationale avait accueilli le week-end dernier. Il a remporté tous ses combats et a fini le tournoi avec la médaille d’Or chez les +90 kg. Le titre de meilleur lutteur du tournoi allait logiquement lui revenir s’il avait été décerné. Mais le lutteur peut se contenter de son titre de champion d’Afrique en attendant les récompenses. Dans ce cadre, les attentes du lutteur envers les autorités gouvernementales sont grandes.

« C’est une grande joie de devenir champion d’Afrique »

« C’était un immense plaisir de représenter le Sénégal lors des championnats d’Afrique de Beach Wrestling tenu à l’arène nationale de Dakar du 22 au 23 juin 2024. C’est une grande fierté de représenter les couleurs de son pays. C’est l’occasion de remercier tous les Sénégalais pour leur soutien sans faille lors de ces compétitions. C’est une grande joie de devenir champion d’Afrique. Terminer ma carrière dans les mbappat sans ce titre serait un goût inachevé de mon parcours. Il ne me restait que cette distinction dans la lutte sans frappe. J’ai fait mes preuves dans les galas de lutte simple, j’ai également marqué mon empreinte au drapeau du chef de l’Etat. Si vous regardez en arrière, le titre de champion d’Afrique a provoqué une vive polémique dans l’arène. Le mien est clair et net. Il ne sera jamais contesté. Les réseaux sociaux seront toujours là pour témoigner. Toute personne qui en douterait aura l’opportunité de vérifier l’exactitude des faits. Elle pourra revoir la date, le lieu et les adversaires que j’ai battus. J’ai une grande satisfaction et je remercie le bon dieu. »

« Nous méritons une audience avec le chef de l’Etat »

« Nous étions en regroupement pendant plusieurs jours à l’arène nationale. Nous avons disputé un tournoi et l’objectif a été atteint. Nous nous apprêtons à lever le regroupement. Mais je ne suis pas en mesure de parler de primes pour le moment. La question va revenir aux dirigeants. Ils vont se concerter pour décider de la prime qui devrait revenir à chacun de nous. Nous sommes à l’écoute. Nous avons bon espoir envers le CNG, mais également de l’État via son ministère des Sports. Nous lançons un message au président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Nous lui faisons part de nos attentes. Nous représentons le Sénégal. Un tel titre doit mériter une audience. Recevoir les champions d’Afrique reviendrait à encourager les athlètes qui font la lutte. Les basketteurs et les footballeurs sont reçus par le chef de l’Etat à chaque fois qu’ils décrochent un titre continental. Nous avons fait de même. Alors nous ne devons pas espérer moins. Nous méritons une récompense, nous méritons une audience. C’est le message que je voudrais transmettre aux autorités gouvernementales. »

« Les étrangers accordent un intérêt particulier à la lutte »

« La lutte sénégalaise est très aimée à travers le monde. Il fallait voir le comportement des blancs (étrangers) envers nous les lutteurs pour comprendre l’intérêt qu’ils portent à notre discipline. Cet intérêt des étrangers doit aussi nous acteurs, nous pousser à revoir nos comportements. Nous avons le devoir de protéger l’image de la lutte pour qu’elle puisse attirer le plus possible d’autres communautés. A cet effet, les lutteurs qui se distinguent pour porter au sommet de l’Afrique notre pays méritent plus de considérations. N’importe quel Sénégalais qui aurait remporté un titre continental aimerait voir un sentiment de gratitude en son égard. Nous avons besoin d’un soutien et nous ne devons pas partir anonymement. »

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