Lorsque le dimanche 21-07-2024, dans l’ambiance du grand combat Tapha Tine-Balla Gaye 2, pour la conquête de la couronne d’empereur de l’arène, j’ai vu, avec une réelle satisfaction, l’arbitre  intervenir humainement, pour mettre fin au supplice que Niang Balo se proposait d’infliger à son adversaire du jour Mathieu Preira. L’arbitre venait de déclarer Niang Balo vainqueur pour supériorité manifeste. Cette décision de l’arbitre m’a fait penser aux combats : Abdou Diouf-Ouza Sow à Kaolack, Ama Baldé-Malick Niang et Eumeu Sène-Balla Gaye 2 à Dakar. Indéniablement, la lutte avec frappe est réputée être une spécialité sportive bien sénégalaise. Cependant il arrive parfois, que les conclusions des combats font constater qu’il a plus de frappe que de lutte pure.

Ces images, que les écrans des téléviseurs diffusent en boucle, se rapprochent beaucoup trop de la boxe Thaïlandaise ou MMA.  J’agite des réflexions d’ordre anatomique devant la fréquence, la puissance et la précision des coups et, surtout les parties vitales visés qui pourraient hélas, provoquer un des séquelles irréductibles. Si le corps arbitral, subjugué par les vociférations des fans clubs, cherchait obstinément à appliquer rigoureusement et sans état d’âme la règle des « 4 appuis » il pourrait y avoir un risque fâcheux. Je voudrais, sportivement et humainement, souhaiter voir les arbitres de lutte avec frappe faire allégeance à ce bel esprit humain que prônent leurs collègues de la boxe qui énoncent. « Il vaut mieux arrêter un combat une seconde plus tôt qu’une seconde trop tard ». Encore une fois, humainement sportivement, je renouvelle mes félicitations à l’arbitre du combat Niang Balo-Mathieu Preira.

                                                                                                         Sathiomby DIOP, Tél : 77 634 69 26

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