CIRCULAIRE aux Présidents d’Associations de Lutte, Promoteurs, Amateurs, Lutteurs

Objet : Dispositions pratiques pour la saison de lutte 2022/2023

Messieurs,

Le CNGL dans son approche participative et inclusive a retenu une série de mesures applicables durant la saison de lutte 2022/2023.

L’application desdites mesures nous permettra de mieux organiser la pratique de la lutte, de préserver l’intégrité physique du lutteur, de protéger les acteurs directs et/ou indirects, d’aérer notre espace sportif et de faciliter au CNGL le déroulement de son programme.

Il s’agit dès lors de retenir ce qui suit :

-La remise aux normes de la vente des imprimés (licence de lutte avec frappe : 10.000 f, licence de lutte sans frappe : 5.000 f, licence de lutte olympique : 2.000 f, licence de beach wrestling : 2.000 f, licence de promoteur de lutte avec frappe : 300.000 f, licence de promoteur de lutte sans frappe : 100.000 f, licence manager : 50.000 f) ;

-La révocation d’un manager (sauf cas de force majeure) est formellement interdite ;

-La durée du grand combat de lutte avec frappe est de 2×10’ avec une pause de 3’ et au besoin une prolongation de 5’ ;

-La durée d’un combat préliminaire est de 2×5’ avec une pause de 3’ et au besoin une prolongation de 3’;

-L’accès à l’arène de lutte de toute personne non identifiable est formellement interdit ;

-Le cumul de fonctions (manager-promoteur, entraineur-manager, président d’association sportive-manager …) n’est pas permis ;

-Entre deux combats préliminaires est prévu un intermède de 5’ et pour le grand combat 10’ ;

-Les lutteurs devront procéder à leur « touss » dès leur arrivée ;

-Les combats préliminaires démarrent à 16h15’ et le grand combat est sifflé à 19h00 ;

-Une plage horaire et un esp ace seront réservés pour recevoir le/les parrains de la journée.

Pour minorer les coupures sur les reliquats des lutteurs, il est annexé à la présente la liste des interdits.

Dans l’espoir de bénéficier de la compréhension de tous, nous vous invitons au respect scrupuleux des présentes mesures afin d’arriver à zéro violence, plus de discipline pour moins de sanctions.

Bonne saison de lutte.

Le Président

Ibrahima SENE

LES INTERDITS AUX LUTTEURS ET AUX ACCOMPAGNATEURS

Il est formellement interdit de :

– arracher ou tenter d’arracher un objet quelconque de son adversaire ;

– jeter ou verser sur l’adversaire ou dans son camp un quelque produit;

– porter des coups aux parties sexuelles, à la nuque de son adversaire ;

– aveugler son adversaire ;

– porter un coup à son adversaire avant le coup sifflet qui démarre le combat et après le coup de sifflet qui interrompt le combat ;

– s’enduire le corps de matières grasses ;

– porter sur soi tout objet pouvant blesser ou faire mal à son adversaire ;

– donner des coups de pied, de genoux, de tête, de coude à son adversaire ;

– étrangler son adversaire ;

– mordre son adversaire;

– éviter de façon manifeste le contact de son adversaire (passivité)

– refuser de se faire consulter par le médecin en cas de blessure ;

– saisir moins de trois (03) doigts de son adversaire ;

– cracher sur son adversaire ;

– rejeter volontairement son protège- dent ;

– refuser d’obtempérer aux injections de l’arbitre ;

– refuser de poursuivre le combat (abandon) ;

– sortir deux (02) fois ou plus de l’aire de combat;

– saisir les parties intimes de son adversaire ;

– laisser apparaître les cuissards en dehors du NGUIMB

– porter les effigies confessionnelles et politiques

– introduire des reptiles dans le stade et/ou dans l’enceinte

– pénétrer sans autorisation dans l’enceinte ou s’asseoir sur la chaise réservée au coach ;

– accompagner un lutteur sociétaire d’une autre écurie ;

– -être accompagné d’un enfant mineur ;

– pénétrer dans l’enceinte avant, durant et/ou à la fin du combat ;

– porter des tenues militaire et para militaire ;

– détenir par devers soi une arme blanche, une arme à feu ou tout objet pouvant blesser;

– quitter l’enceinte avant la proclamation officielle du verdict ;

– absorber des substances ou d’utiliser des moyens destinés à augmenter artificiellement leur rendement au cours du combat.

Les lutteurs peuvent être tenus pour responsables des interdits commis par leurs accompagnateurs nonobstant la sanction de ces derniers.

– Rester dans la main courante après leurs combats et ce même si d’autres lutteurs de l’écurie doivent combattre après eux. Ils doivent obligatoirement s’installer dans les gradins.

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