Malgré la différence d’âge qui le sépare de Bombardier, Franc ne néglige pas son adversaire du 1er mai. Ainsi, le lutteur des Parcelles Assainies a quitté le Sénégal il y a quelques jours, destination, la France où il compte terminer sa préparation.
C’est un grand défi qui attend Franc (Jambar Wrestling Academy). Lui qui affronte Bombardier, le 1er mai à l’arène nationale. Le combat est officialisé le 27 janvier dernier. Et depuis Franc était Modou Lô, Papa Sow entre autres dans les plages et les salles de musculation. La préparation au Sénégal n’ayant pas suffi, le lutteur et son staff se sont convenus de voyager pour terminer la préparation. Ainsi, Franc s’est rendu en France, il y a moins d’une semaine. Sur place, le lutteur devra parfaire sa résistance, sa rapidité, sa puissance et d’autres phases qui lui seront utiles face au Géant de Mbour.
Les enjeux du combat pour Franc : rester invincible, mais aussi récoler à Reug Reug
À un mois presque du rendez-vous, Franc s’est envolé en France. Ce qui montre l’importance de son combat. En effet, les enjeux sont énormes pour le protégé de Modou Lô. Jamais battu dans l’arène, le Ndiago Or est toujours invincible avec un bilan sans-faute de 12 combats pour autant de victoires. Ces 5 derniers combats ont été remportés devant de grands noms de l’arène notamment Nguer (28 juillet 2019), Bébé Saloum (8 mars 2020), Tyson 2 (20 juin 2021), Sokh (9 juin 2022) et Forza (21 mai 2023). Le probable successeur de Modou Lô devra donc battre Bombardier pour continuer son invincibilité. Mais il doit, aussi, sortir victorieux de combat pour recoller à Reug Reug. Tout le monde connaît la rivalité qui existe entre ces deux hommes. Franc a défié, partout, Reug Reug mais ce dernier n’a jamais voulu le prendre. Mais si Franc bat le B52, Reug Reug n’aura plus d’argument pour refuser ce duel. Puisqu’il a été promu VIP après sa victoire sur le Mbourois. Bombardier est au crépuscule de sa carrière. Lui, qui aura 48 ans, devrait quitter l’arène après ce duel. Surtout, s’il perd. Battu par Reug Reug, le 24 décembre dernier, le Mbourois voudra quitter l’arène avec la tête haute.
