Le ton est donné, le combat ne sera pas facile. Le duel monté depuis quelques mois par Makane Mbengue, Zarco et Niang Bou Ndaw ont effectué leur premier face-à-face dimanche dernier. Et les retrouvailles ont été houleuses. Les deux lutteurs ont failli en venir aux mains. Il a fallu l’intervention des gens pour séparer les deux hommes. Le combat est prévu le 4 février à l’arène nationale.

ZARCO, ECURIE GRAND YOFF MBOLLO

« Je vais corriger tous les jeunes qui se dresseront sur mon chemin »

« Le Fou (Niang Bou Ndaw), tu as un sacré client. Tu ne devais pas prendre Zarco. Je vais te battre. Tu ne pourras pas m’échapper. Je ne suis pas un lutteur qui fuit sous la menace d’un adversaire. Tu t’es trompé de cible. Je ne tiens pas de propos déplaçant parce que je respecte la lutte. C’est un sport que j’adore. La lutte est un beau sport surtout lorsque tu alignes les victoires. Niang Bou Ndaw ne m’arrêtera pas. Je ne lui permettrai pas de gâcher la dynamique de victoires dans laquelle je suis (4 victoires de rang, ndlr). Je sais qu’il est un jeune ambitieux. Il sait où il veut aller. Mais il a du temps devant lui. Il est jeune, il peut se rattraper contrairement à moi qui n’ai plus beaucoup de temps devant moi dans l’arène. Je vais bientôt aller à la retraite. Donc, je veux ce combat plus que lui. Je suis le plus talentueux, le plus courageux, également le plus vieux. Et je vais corriger tous les jeunes qui se dresseront sur mon chemin. Je ne suis pas une personne que l’on accule. »

NIANG BOU NDAW, ECURIE WALO

« Je ne veux pas de conseil sur ce combat, que les gens me laissent faire »

« Si je suis devenu lutteur, c’est grâce à Dièye Sène. Je le remercie vivement. Je remercie aussi mon manager Abou Lahat Ndiaye et salue toute l’assistance. Je ne veux pas de conseils sur ce combat. Le slogan est que Guédiawaye me laisse faire. Battre Zarco n’est pas mon objectif dans l’arène. Je vise plus loin. Je veux la couronne du Roi des arènes. Il est un champion, je ne le conteste pas. Mais je ne crains rien de lui. Il est vieux. Il va perdre. Le 4 février, je quitterai l’arène avec la victoire. Je vais te corriger. Je ne suis pas les lutteurs que tu malmènes lors des face-à-face, mets bien cela dans ta tête. Si tu ne fuis pas, tu le regretteras. J’ai voyagé très tôt pour renforcer mon poids. Uniquement pour battre Zarco. Il ne peut pas me terrasser. Il n’est pas plus fort que moi, il n’est pas plus talentueux que moi et il n’est pas plus courageux que moi. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *