Promoteur du choc des espoirs entre Boy Diop 2 et Siteu Bou Ngor, dimanche dernier, à l’arène nationale, Fallou Ndiaye tire un bilan satisfaisant de sa journée tout en répondant à ses détracteurs.
La journée de dimanche n’était composée que de jeunes lutteurs, mais la mobilisation était assez grande et pouvait se mesurer à beaucoup de combats des VIP. Cette réussite, le promoteur la doit à Boy Diop 2 et Siteu Bou Ngor. Un combat dont le budget a atteint les 30 millions.
« Le budget du combat tourne autour de 30.000.000 F CFA »
« L’équipe de Ndiaye Productions n’est pas à sa première. Il n’y a plus de secret pour nous pour une bonne organisation d’un combat. L’équipe de Ndiaye Productions est composée de gens responsables, rigoureux et méthodiques. Je remercie tout le monde. Grâce à notre expérience, nous avons fixé les billets à 3.000 et 5.000 F CFA. Le combat a été cher au point qu’il nous fallait ces prix pour s’en sortir. Le budget du combat tourne autour de 30.000.000 F CFA. Sans sponsor, il fallait miser sur les billets. Malgré la cherté des billets, les gens sont venus en masse. Tout cela, c’est grâce à Ndiaye Productions. Nous misons sur notre structure et non pas sur les lutteurs. Chaque deux ans, nous révélons un champion. On le perd ensuite sans que cela ne gâche rien sur nos plans. Nous ne nous fixons sur aucun lutteur. »
«J’ai payé en liquide tous les lutteurs que j’avais cooptés »
« Que ce soit Boy Diop 2 ou un autre lutteur. Fallou Ndiaye ne retient personne. Les lutteurs ont leur licence, ils peuvent lutter pour le compte de n’importe quel promoteur. À mon niveau, je n’avais pas acheté ma licence pour produire un lutteur, mais plutôt pour tous les lutteurs. Boy Diop 2 peut aller signer avec le promoteur qu’il veut. Parmi les 20 lutteurs qui étaient en lice, je n’ai proposé aucun d’eux un visa. Ce sont des mensonges. J’ai payé en liquide tous les lutteurs que j’avais cooptés. J’ai presque doublé le cachet de tous les lutteurs. Je ne suis pas dans les deals. Je travaille. »