Le week end dernier, les présidents de CRG de lutte s’étaient réunis à Kaolack pour une rencontre de renforcement de capacité. Un conclave très important selon le président du collectif des présidents de CRG de lutte monsieur Makhou Mbengue qui a déclaré que leur structure compte pérenniser ces genres de rencontre.
Président, 48 heures de rencontre, quel bilan tirez-vous de ce conclave de Kaolack ?
Ce conclave avait pour but de renforcer nos capacités. Hormis les présidents de CRG de lutte de Matam et de Kédougou, tous les autres étaient là. Nous en profitons pour remercier le CNG de lutte dirigé par le président Bira Séne. Nous le remercions vivement parce que malgré un agenda très chargé, il a tenu à venir à Kaolack pour présider la cérémonie d’ouverture. Cette rencontre entre dans le cadre de la bonne organisation de la lutte et nous qui sommes des dirigeants au niveau régional, nous sommes réjouis, car on saura comment travailler dans nos régions, nos départements, et même dans nos villages où la lutte existe. Les échanges sont très importants parce que, le directeur administratif Ndiamé Diouf et le DTN Khalifa Sow étaient venus. Ils étaient accompagnés par le vice-président en charge de la lutte avec frappe, monsieur Meïssa Niang et chacun d’entre eux, dans ce qui lui est confié au niveau du CNG, nous a renforcés dans notre mission. Encore une fois, nous remercions le président Bira Séne parce que, quand nous avons eu l’idée d’organiser ce conclave, nous lui avons présenté un projet de budget qu’il a approuvé et il l’a financé.
Y aura-t-il d’autres rencontres, après celle de Kaolack ?
C’est une rencontre qui est très importante. Après discussion, nous nous sommes dits que ces genres de rencontre, nous devons la pérenniser. On ne se réunissait qu’à l’occasion du drapeau du chef de l’État et le temps était très court. La rencontre de Kaolack nous a permis d’exposer les difficultés que nous rencontrons et comme vous le savez, toutes les régions n’ont pas les mêmes réalités. Aujourd’hui, la façon dont la lutte vit à Kaolack, Fatick, Diourbel et Thiès, n’est pas la même dans d’autres régions. Dans les régions où la lutte est à la traîne, chaque président en a profité pour parler de ses difficultés. Je pense que les conclusions de ces deux jours de rencontre nous permettront de faire en sorte que cette rencontre soit annuelle.
Un appel a été lancé aux autorités administratives et locales …
Oui, vous savez, les autorités qui sont dans les régions sont des personnes ressources. Elles doivent venir en aide aux CRG parce qu’organiser un événement de lutte n’est pas facile. Ça demande beaucoup de moyens. C’est pourquoi nous lançons un appel aux maires, aux présidents de conseil départemental, aux inspecteurs régionaux des sports, aux gouverneurs, aux préfets, aux autorités politiques … Nous leur tendons nos bras, pour qu’ils viennent soutenir la lutte dans les régions, les départements et les villages. On prépare le drapeau du chef de l’État, mais aussi, on prépare la coupe du Sénégal. Pour ces deux événements, nous avons besoin du soutien de tous, parce que la lutte est devenue aujourd’hui un sport très populaire avec beaucoup de pratiquants.
Qui est-ce qui explique l’absence de certains présidents de CRG ?
Effectivement, c’était Matam et Kédougou. Le président du CRG de Kédougou est affecté à Rufisque et celui de Matam est souffrant. Nous avons un groupe Whatsapp et tout ce qui a été retenu leur sera transmis. Je remercie le président du CRG de lutte de Kaolack monsieur Mame Cor Faye pour l’accueil et l’organisation, mais aussi, je remercie les présidents de CRG qui m’ont donné leur confiance pour que je conduise cette structure.
Source : RECORD