A Fatick où il était venu samedi dernier, pour les besoins de la finale régionale de l’ORCAV, sur invitation de madame le ministre Thérèse Faye Diouf, le lutteur ordinateur est revenu sur plusieurs sujets relatifs à la lutte, notamment son combat du 5 mai prochain face à Mboul. Il a aussi parlé des qualifications des JO de Paris qui se dérouleront en Egypte auquel il prendra part.

Qui est-ce qui explique votre présence à Fatick ?

Je suis de la région de Fatick et je n’ai que cette région. Donc, tout ce qui se passe à Fatick, je dois être présent. Celle qui a fait que je sois présent, c’est madame le ministre Thérèse Faye Diouf. Elle se fatigue pour moi, quand j’ai des combats, en mettant à ma disposition tout ce que mon combat requiert. Donc, si elle est marraine d’une manifestation comme celle d’aujourd’hui (Samedi 2 mars 2024), je ne dois pas être en reste. Ça a été aussi une occasion pour moi de communier avec mes nombreux fans dans le Sine.

Avez-vous joué au football ?

Comme tout enfant sénégalais, j’ai tapé dans le ballon, mais je n’ai jamais joué dans une équipe de football. C’est une discipline sportive que j’aime beaucoup. J’aime tous les footballeurs sénégalais aussi qui sont en équipe nationale.

Quelle a été la clef de votre victoire lors du tournoi organisé par le CNG ?

Les entraînements et rien d’autre. Vous savez, depuis le début de la saison, je compétis. 5 millions étaient mis en jeu à l’arène nationale le 26 février dernier et grâce à Dieu, j’ai remporté ce gala.

Vous êtes toujours en équipe nationale de lutte traditionnelle ?

Effectivement, je suis toujours en équipe nationale de lutte traditionnelle et nous nous préparons pour les compétitions à venir, prochainement.

Justement, comment voyez-vous les lutteurs de la sous-région, notamment ceux-là qu’on appelle Gnakk (étrangers)?

Ils sont bien, parfois, ils nous surprennent, mais, lors de la francophonie au Congo, nous les avons battus en finale par équipe. Mais il faut reconnaître que le Niger est bon. Ils ont de très bons lutteurs, très complets. C’est souvent difficile pour nous, quand on les croise, mais, nous parvenons à les battre en finale.

Tu pratiques plusieurs formes de lutte, mais où en êtes-vous avec les préparatifs des JO 2024?

Effectivement, je suis dans la lutte sans frappe, avec frappe et la lutte gréco-romaine. En lutte gréco-romaine, j’ai eu une médaille d’or, lors des derniers jeux de la francophonie au Congo. Là, je me prépare pour les qualifications aux JO qui auront lieu dans quelques jours en Egypte et en cas de victoire Inch Allah, nous irons à Paris.

En lutte avec frappe, avez-vous un combat ?

J’y suis évidemment. J’ai déjà eu des combats et j’en ai un autre le 5 mai prochain et ce sera contre Mboul. Je n’ai pas un problème d’adversaire et je ne fais pas de fixation. Après Mboul, si on me donne un autre adversaire, je suis preneur.

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