Coach de l’équipe de l’équipe de la lutte, Bafa Gueye a succédé à Ambroise Sarr à ce poste. Il a déjà conduit son équipe au Congo Kinshasa l’année dernière avec beaucoup de médailles remportées. Également professeur d’Éducation physique et sportive (EPS), l’homme est en service à Fatick où il est aussi le coach de l’équipe de la lutte de la région. Il a, à plusieurs reprises, offert à Fatick le titre de champion du Sénégal lors du drapeau du Sénégal. C’est cette personnalité que « Ramadan des arènes » accueille aujourd’hui en son numéro quatre. Le technicien revient sur sa journée de jeûne, ses anecdotes avec le mois béni. Bafa Gueye évoque, également, l’actualité de l’arène notamment la guerre des promoteurs.

Comment passez-vous votre journée de jeûne ?

Je passe la journée au travail. Je suis professeur d’EPS. Les cours ne sont pas suspendus durant le ramadan. Donc, je pars au lycée chaque jour. Mais je gère la situation. Au lieu de faire deux heures de temps plein, je fais 1h30 en prenant en compte les élèves. Ils n’ont pas besoin de beaucoup courir. Nous faisons plus de gymnastique. On gère les élèves pour ne pas trop les fatiguer. Après les heures de prières, je me repose. Je crains le jeûne, c’est pourquoi je ne fais pas trop d’efforts après la descente de l’école.

Est-il dur d’allier le jeûne et le travail ?

Allier le jeûne et le travail est à la fois facile et difficile. Facile quand on peut supporter le jeûne. C’est-à-dire qu’on travaille durant la journée. Car le jeûne devient plus difficile quand tu restes à ne rien faire.

Quel est le moment le plus dur de la journée ?

Le moment le plus difficile à mon niveau, c’est entre 13h et 16h. Ces moments sont très difficiles à supporter.

Quels bienfaits du ramadan connaissez-vous ?

Le jeûne a beaucoup de bienfaits surtout sur le plan de la santé. Le jeûne permet à l’organisme de récupérer. Il permet aussi le rajeunissement du corps humain. Les bienfaits sont nombreux.

Depuis quand commencez-vous à jeûner ?

Je suis un Saint-Louisien. Et chez nous, cette question est prise très au sérieux. J’ai commencé à jeûner très tôt. Je ne me rappelle pas de cette année. Mais c’était à bas âge.

Une anecdote que vous ne parvenez pas à oublier ?

Comme presque tout le monde, j’ai également vécu le worou ngalé. J’ai fait Louga. Et chez nous, nous avions un jardin. Et l’arrosage se faisait le soir. Il m’arrivait souvent de boire en arrosant des tomates, de la salade et autres. C’est une période que je n’oublierai jamais.

Comment trouvez-vous le comportement des Sénégalais durant le ramadan ?

Les Sénégalais sont des artistes. À l’arrivée du ramadan, ils changent de comportement. Les filles s’habillent décemment. Les gens doivent être naturels et suivre les recommandations de la région pour toujours. Il est vain de changer son comportement pendant un mois et de revenir à l’ancienne habitude après le ramadan.

Êtes-vous satisfait ou pas de l’évolution de la lutte ?

La lutte avance. Le CNG a trouvé la discipline à un niveau. Il est en train de l’amener à un autre niveau. Et je suis satisfait de cette évolution. J’invite le CNG a continuer sur ce chemin. Ils vont accomplir de grandes choses. Je suis convaincu de cela.

La guerre des promoteurs est-elle une bonne chose pour la lutte?

Je ne vois pas une guerre entre les promoteurs. Ils se trouvent qu’ils sont des entrepreneurs. Ils investissent leur argent. Et ils choisissent les produits sur lesquels ils mettent leur argent et c’est normal. En plus, les promoteurs ne peuvent pas être unis, c’est impossible. Ils sont des businessmen. Et la concurrence entre eux ne peut pas manquer. L’essentiel, c’est que cette concurrence soit saine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *