Ce week-end, 11 sur les 13 présidents de CRG de lutte que compte le Sénégal étaient présents à Kaolack pour une rencontre sur les lois et les textes de l’instance dirigeante de la lutte au Sénégal. Véritables moments d’échanges et de découvertes, ils se sont tous appropriés de ces règlements. Ils se disent prêts à vulgariser ces textes, une fois arrivés chez eux.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le président du CNG de lutte, monsieur Ibrahima Séne Bira. Avant-hier, samedi, la grande salle des réunions du village d’enfant SOS de Kaolack sis aux HLM Bongré a accueilli les présidents de CRG de lutte du Sénégal pour une rencontre sur le renforcement de leur capacité. C’était sous la présence effective du patron de la lutte sénégalaise, monsieur Ibrahima Séne Bira accompagné par le premier vice-président du CNG en charge de la lutte avec frappe monsieur Meïssa Niang, du DTN Khalifa Sow et du secrétaire du CNG monsieur Ndiamé Diouf. Monsieur Sène avait également à ses côtés monsieur Sèye, l’inspecteur régional des sports. À part les présidents de CRG de Matam et de Kédougou empêchés, tous les présidents des 11 CRG de lutte étaient présents à Kaolack. Une séance de prières pour le bon déroulement des travaux a débuté la rencontre. D’autres prières ont été formulées pour le repos de l’âme de Mame Sémou Diouf, vice-président du CRG de lutte de Kaolack en charge de la lutte simple, rappelée à Dieu le 23 décembre dernier. Dans son intervention, le président Bira Séne a mis l’accent sur la formation et la maîtrise des textes du CNG de lutte. «Vous savez, on ne peut pas former les autres, sans être formé. Avant de prendre une quelconque décision ou une sanction contre un athlète, il faut au préalable connaître nos textes. Parfois, ils peuvent connaître des changements et tout cela, nous qui sommes des dirigeants de la lutte, nous sommes tenus de les avoir en tête. D’où l’importance de ces genres de rencontre», a expliqué monsieur Sène. Il a été constaté aussi qu’hormis Dakar, Thiès, Fatick, Kaolack et Diourbel, la lutte est quasi inerte dans la zone sud (Sédhiou, Kolda), la zone sud-est (Tambacounda et Kédougou) et dans la zone nord (Louga, Saint Louis et Matam). Une situation très regrettable et les dirigeants du CRG dans le cadre de leur mission pour la vulgarisation de la discipline ne comptent pas croiser les bras. «Nous avons été à Ziguinchor il y a quelques semaines, où nous avons eu à échanger avec les acteurs. Nous comptons également faire autant pour les autres régions où la lutte est à la traîne jusqu’à ce que ce sport soit au même niveau partout au Sénégal. Vous savez aussi que chaque contrée à sa forme de lutte. La lutte qui est pratiquée dans le Saloum peut être différente de celle qui est pratiquée à Tamba ou ailleurs» a détaillé monsieur Sène. Dans les deux sous-thèmes qui étaient au menu de ce séminaire, le secrétaire administratif du CNG, monsieur Diamé Diouf est revenu sur les textes du CNG. Un véritable moment d’échanges qui a permis aux participants de bien s’approprier de ces textes, soubassements de la lutte. Certains responsables de CRG n’ont pas tardé à interpeller monsieur Diamé Diouf, à travers des questions sur certains points du règlement qui ne sont pas tellement clairs. De véritables moments d’échanges et quand le sous-thème sur les différentes formes de lutte est arrivé, le DTN Khalifa Sow a été sans conteste la star. Très à l’aise dans ce thème, monsieur Sow est revenu sur chaque forme de lutte et la contrée où elle est la plus pratiquée au Sénégal. Des débats parfois houleux, mais monsieur Khalifa Sow, en tant que pédagogue, parvient à chaque fois à satisfaire les préoccupations de chacun par des réponses très précises.
Après deux jours de débats, c’est hier en fin d’après-midi que les rideaux sont tombés sur ce séminaire de formation aux profits des présidents de CRG. Ces derniers ont quitté Kaolack avec un sentiment de satisfaction et se disent prêts à partager tout ce qu’ils ont retenu avec leurs membres à la base, une fois arrivés dans leur région respective.