Le promoteur Baye Ndiaye a reçu les 8 lutteurs Espagnols annoncés la semaine dernière. Les hôtes sont débarqués à l’aéroport de Diass vendredi soir. Le lendemain, samedi, ils ont eu une séance de contact avec l’écurie Balla Gaye en présence de Balla Gaye 2, Jacob Baldé, Mathieu Preira, Youssou Ndour entre autres.
Le dimanche, c’était au tour de l’écurie Yarakh de recevoir les Espagnols. Avec Tapha Gueye 2, Weuz Diambar, Thiatou Yarakh, les lutteurs espagnols se sont frottés à leurs homologues sénégalais. Des poids lourds qu’ils sont, les Espagnols avaient du mal face aux Sénégalais quand il s’agissait de la lutte sénégalaise. Nos lutteurs avaient les mêmes difficultés face aux étrangers quand il s’agissait de la « Lucha Canaria » (la lutte des iles canaries).
Bira Sène a reçu les lutteurs espagnols
Après l’école de lutte Balla Gaye et l’écurie Yarakh, Baye Ndiaye a amené les Espagnols, lundi, à l’arène nationale, pour visiter l’infrastructure mais également pour rencontrer Bira Sène, le président du CNG. Dans les discussions, les Espagnols ont exprimé leur désir de pouvoir participer aux galas sénégalais. Leur ambition est de devenir des lutteurs pour non seulement apprendre la lutte sénégalaise, mais éventuellement se faire de l’argent. Car la lutte sénégalaise paie plus que celle espagnole. On nous apprend que le plus gros cachet chez eux ne dépasse pas 15 millions. Les Espagnols ont exprimé leur désir à Bira Sène. Ce dernier est d’accord sur le principe et il est prêt à nouer ce partenariat jugé gagnant-gagnant. On attend maintenant que les deux parties signent l’accord pour l’effectivité du partenariat.