Il n’y a plus de doute, la finale du CLAF va se tenir si on se tient à la version du CNG. Après la sortie de Thiatou Yarakh réfutant un contrat avec Gaston Productions pour une finale du CLAF, Meissa Ndiaye, vice-président du CNG, a rétabli la vérité.

Le débat qui anime les plateaux dédiés à la lutte, ces jours-ci, c’est le refus de Thiatou Yarakh de disputer la finale du CLAF. Leader de la poule A du CLAF avec 9 points, le lutteur de Yarakh doit affronter Doudou Sané qui a réalisé un sans-faute dans le groupe B. Ce rendez-vous est programmé pour le 28 juillet prochain. Mais des doutes subsistent pour sa tenue. Car Thiatou Yarakh estime que dans son contrat avec Gaston Productions ne figure pas la livraison d’un combat final. Pour le lutteur, le contrat se limitait aux trois duels pour la phase poule. Des propos que le promoteur Makane Mbengue ne partage pas. Le Don King Jr a été interpellé par RECORD sur la question. Et sa réponse était claire et nette. Pour lui, «Il n’y a un contrat qui oblige aux lutteurs de disputer la finale ». Le patron de Gaston Productions menace même de prendre ses responsabilités si le lutteur ne revient pas sur sa décision. Les deux camps ne parlent pas le même langage. D’où l’importance de cette sortie du CNG sur la question. Autorité de la lutte, tous les contrats sont validés par le CNG. Et l’instance de la lutte conforte Makane Mbengue sur sa position. Il y a bel et bien un contrat qui lie le lutteur et le promoteur pour disputer la finale du CLAF. « Lorsque Gaston Mbengue était sur la voie de matérialiser le CLAF, il était venu au CNG en discuter avec nous notamment la direction administrative, la direction technique et la commission centrale des arbitres. Ainsi, un règlement particulier a été établi. C’est sous la base de ce règlement que le CLAF a acté définitivement. Et nous étions convenus que les premiers de chaque poule se retrouvent en finale. Le premier de la poule A devait se qualifier directement en finale ainsi que celui de la poule B. Ainsi, la finale était définie. Voilà ce que le CNG avait retenu avec le promoteur et les différents managers des lutteurs concernés », a clarifié Meissa Ndiaye, 2ème vice-président du CNG chargé de la lutte avec frappe. Le CNG, à travers cette sortie, tranche le débat. Le lutteur devrait s’approcher de son manager pour avoir une idée claire du contrat qui a été signé.

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